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Comment je suis devenue moins égoïste quand j’achète mes fringues.

12/12/2018

J’aime la mode, les belles pièces, les jolies marques, c’est un fait.

Mais je dois dire que mon rapport à la consommation de vêtements, chaussures, maroquineries a terriblement changé depuis un an et demi.
Je me suis rendu compte à quel point, l’industrie de la mode était polluante, c’est la deuxième industrie la plus polluante au monde derrière l’industrie pétrolière (et deuxième consommateur d’eau après l’agriculture).

Depuis longtemps ma mère m’a éduqué au “moins, mais mieux”. Je suis toujours restée dans cette optique là, mais encore plus aujourd’hui. J’ai appris à savoir ce qui m’allait ce qui ne m’allait pas. Je n’achète plus sur un coup tête un vêtement dont je sais pertinemment que je ne le mettrais presque jamais. J’achète plus par besoin ou quand une pièce me semble indémodable.

Je pense malgré tout que mode et conscience environnementale peuvent faire bon ménage.

Mes conseils pour consommer un peu plus responsable (quand on aime la mode comme moi) :

Lire les étiquettes
Je lis les étiquettes ce que je ne faisais pas réellement avant, à part la partie « lavage ».
Maintenant, je regarde la composition et surtout ou cela a été produit, car c’est très souvent du Made In china, malheureusement. Il faudrait alors privilégier les indépendants, les marques un peu plus confidentielles Made in France (au pire du pire fait en Europe). Mais je sais bien que ce n’est pas toujours facile.
Je trouve également navrant de se dire que le prix n’est plus vraiment gage de qualité aujourd’hui.
Pour moi l’exemple le plus parlant, ce sont les baskets triple S de chez #balanciaga qui coûte 725 € et qui sont Made In China perso ça me révolte.
Cristóbal Balenciaga doit se retourner dans sa tombe, le pauvre.
Typiquement, les nanas qui achètent ce genre de baskets sont des moutons de la mode dont l’achat est purement égoïste.

Acheter moins mais mieux
Acheter une pièce indémodable, un intemporelle, un classique tel qu’un trench, un caban, un manteau officier, un blazer… Acheter une pièce qui ne se démodera pas est un achat sûr.

Ne pas faire la Fashion Victim
J’adore lire la presse mode, Elle, Grazia parfois Vogue, mais franchement acheter une pièce parce que c’est à la mode, non non c’est plus possible. Certes, la mode est un perpétuel renouveau, mais il y a des modes si elle pouvait ne jamais voir le jour ça serait pas mal. Un autre bel exemple ; les doudounes avec des cols en fourrure (perso ça me plaît pas trop qu’on foute un coup d’électricité dans le cul d’un coyote pour ensuite le dépecer et avoir un joli poil tout moutmout). Et puis c’est moche, les doudounes type #Moncler, #CanadaGoose, #Parajumpers vous allez acheter une doudoune qui coûte 700 €, pour une marque sans éthique et ultra polluante. Mouai
Chanel stop l’utilisation de vraie fourrure et de peaux exotiques, la fausse fourrure est devenue bien plus bancable que la vrai, alors qu’est ce qu’on attend…

Acheter ce que l’on est sûr de mettre plus d’une fois
Nous sommes humains cela nous arrive de craquer pour une pièce pour laquelle nous avons un coup de cœur. Mais se poser la question de « Est ce que je vais le/la mettre plus d’une fois ? » ou « En ai-je vraiment besoin ? » sont des questions assez importantes. Si c’est le cas, go. Si ce n’est pas le cas, il faudrait peut-être y réfléchir à deux fois.

Acheter ce qui nous va niveau morphologie
Nous sommes tous et toutes différents(es), une fille avec une grosse paire de boobs va s’habiller différemment qu’une fille avec une plus petite poitrine. Un vêtement qui nous va qui nous correspond et dans lequel on se sent bien, est l’assurance d’un vêtement que l’on mettra longtemps.

Faire régulièrement le tri dans ses placards
Faire le tri dans son placard permet en général de voir que l’on a beaucoup trop de fringues que l’on ne mets pas ou que l’on n’a jamais mises, et franchement ça peut faire un petit électro choc, de se dire « putain toute la thune dépensée dans des fringues que j’ai jamais mises » j’aurais franchement pu la dépenser autrement.
Je fais régulièrement le tri (bien que je fasse moins le tri qu’avant), je donne à mon entourage et aux bourses aux vêtements. Et je vends également certaines pièces de marques via Le Boncoin, Facebook, Vinted ou je mets en dépôt-vente.